Fin 1891, dans le Massachusetts, aux États-Unis. En ces rudes journées d’hiver, pas question pour les étudiants de l’université de Springfield d’aller faire du sport dehors. James Naismith, professeur d’éducation physique, aimerait bien trouver une solution pour que les jeunes gens se dépensent tout de même un peu…

Il planche donc sur une idée de sport d’équipe pouvant se jouer à l’intérieur, sans contact physique entre les participants – pour éviter les blessures – mais suffisamment stimulant pour motiver tout son groupe d’étudiants.
Il pioche alors divers éléments parmi des sports populaires : la forme et la taille du ballon de football, les passes à la main du rugby… Il s’inspire également d’un jeu de lancer auquel il jouait étant petit, et qui exigeait une certaine adresse au tir.
À la recherche de paniers pour constituer des buts placés en hauteur, Naismith obtient du gardien de l’école... deux cageots en bois servant à récolter les pêches. Ceux-ci sont donc utilisés lors du tout premier match disputé par ses 18 élèves, où un seul panier est d’ailleurs marqué. Le basket-ball, un temps traduit par "balle au panier" en français, est né !

Rapidement, le sport évolue : on perce les paniers pour éviter de devoir y récupérer la balle à chaque tir réussi, le ballon devient plus gros, les équipes diminuent pour ne plus compter que 5 joueurs chacune…
Mais les principes fondateurs imaginés par James Naismith – ne pas courir avec la balle en main, ne pas plaquer, frapper ni bloquer un adversaire, par exemple – ont bien été conservés jusqu’à aujourd’hui !

Et ce brave homme aura la joie de donner le coup d’envoi du premier match olympique de basket-ball, lors de l’entrée officielle de la discipline aux JO d’été 1936 à Berlin. À l’issue d’une finale pluvieuse remportée par les États-Unis, c’est même lui qui remet les médailles aux gagnants !